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[ Ma part du gâteau ]

Le dernier film de Klapisch ne sera pas rangé sur l’étagère « chef d’œuvre ».

MA part du gâteau

L’histoire est d’actualité : France, jouée par Karine Viard, vient chercher fortune sur Paris après la fermeture de son usine à Dunkerque. Elle se retrouve femme de ménage chez un trader cynique et antipathique : stephane (Gilles Lelouche).

Malgré des acteurs que j’aime beaucoup, tout deux couronnés de succès, le film est vide ; loin des derniers films de Klapisch qui font intervenir une multitude d’acteurs. On se sent lésé lorsqu’on connait le talent du réalisateur, on se retrouve face à un de ces films français sans vraiment d’âme.

Bien sûr certaines scènes sont hilarantes, mais le décalage entre ces deux modes de vie est trop accentué. On tombe vraiment dans le cliché, le décor est froid, l’univers des traders mets mal à l’aise. Heureusement, on respire grâce aux scènes tournées à Dunkerque, qui montre notamment, la chaleur des gens du Nord. C’est d’ailleurs ce qui m’a plu dans le film, plutôt que de tourner les dunkerquois en dérision, Klapisch leur reconnait leur côté plus sympathique que « plouc ».

Déçue, je pense que c’est le sentiment qui vient une fois le film vu… Mais heureuse d’avoir vu des images de Dunkerque, d’avoir revu quelques endroits chers à mon cœur, la mer, la digue… Le carnaval est mis en avant, son ambiance me manquait.

Alors tout de même, merci Klapisch pour Dunkerque ; mais s’il te plait, refait nous un film tel que Paris ou l’auberge espagnol….


[ Paris ]

Cédric Klapisch, réalisateur, notamment de l’auberge espagnole ou de sa suite les poupées russes. Reconnu dans le métier, plus rien n’est à prouvé, il filme les choses du quotidien, l’amitié, l’amour, la mort…

Dans Paris, sort en 2008, il s’attaque de nouveau au thème de l’amour et de la vie, dans une narration qui ressemble en quelque sorte à celle de Love Actually, un enchevêtrement d’histoires mettant en scène différents personnages, dont les vies se croisent, s’entrecoupent, se construisent, se font grandir les unes les autres (mais là c’est pas une daube). De la même manière que JP Jeunet traite le sujet dans le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, il filme Paris, son âme, au travers de ses habitants, avec un côté un peu moins abracadabrantesque.

Avant j’me souviens y’avait les normandes, moi j’adorais les normandes, et c’est des travailleuses les normandes, c’est comme les alsaciennes.  Ah oui non mais, c’est parce que y’a des différences hein. Par exemple, si vous prenez une bretonne, bah vous ferez jamais travailler une bretonne comme vous faites travailler une normande ou une alsacienne. C’est des dures à cuire les bretonnes, y’a rien à en tirer. Ah pis je ne vous parle pas des corses ! Enfin bref, tout ça pour vous dire, figurez vous que j’ai découvert une chose, c’est les beurettes ! Bai oui, les beurettes. J’en ai une là humm, quelle jugeote ! Mais c’est une perle, alors, oui c’est vrai, je ne cache pas qu’elles ont du tempérament, mais enfin mon vieux dans le travail, elles sont là, elles sont droites et elles savent donner !
Karine Viard, dans le rôle de la boulangère, quelque peu xénophobe, parisienne conne.

Dans ce méli-mélo d’histoires mélancoliques, drôles, hilarantes, tristes,… on retrouve des têtes d’affiche du cinéma français :

  • Fabrice Lucchini, prof d’histoire
  • François Cluzet, frère de ce dernier
  • Romain Duris, ayant une maladie au cœur, c’est autour de lui que l’histoire se construit
  • Juliette Binoche, sa sœur, là pour le soutenir, en dépression amoureuse

Mais encore, Karine Viard, Mélanie Laurent, Albert Dupontel, Gilles Lellouche, Julie Ferrier

Construit autour d’une personne prête à perdre la vie, le film traite de sujets de tous les jours, mais essentiellement, le bonheur. Bien souvent rattaché à l’amour, sa quête, sa découverte, redécouverte, s’ouvrir au monde, le partager. Sur un fond d’humour, on traite de gens simples, pris au milieu d’histoires de famille, d’amis, de travail…

Un film d’humour, l’histoire d’amour que chacun entretient avec la vie, en la découvrant, la construisant, en rompant avec.